Retraite progressive dès 60 ans : comment optimiser votre transition en 2025

đź“‹ En bref

  • â–¸ La retraite progressive permet de rĂ©duire son activitĂ© tout en percevant une partie de sa pension dès 60 ans.
  • â–¸ La rĂ©forme de 2023 a initialement relevĂ© l'âge d'accès Ă  62 ans, mais un dĂ©cret de 2025 rĂ©tablit l'âge Ă  60 ans avec 150 trimestres validĂ©s.
  • â–¸ Ce dispositif reste peu utilisĂ© en France, offrant un potentiel de dĂ©veloppement important pour les salariĂ©s.

Retraite Progressive dès 60 Ans : Guide Complet pour une Transition Optimale en 2025 #

Définition de la retraite progressive et évolutions récentes #

La retraite progressive est un mécanisme prévu par le Code de la sécurité sociale qui permet à un assuré de réduire son activité professionnelle tout en percevant une fraction de sa pension de retraite de base et, le cas échéant, de sa retraite complémentaire. La définition juridique centrale est la suivante : un assuré qui continue à exercer une activité professionnelle à temps partiel ou avec des revenus réduits peut demander la liquidation provisoire d’une partie de ses droits à retraite, tout en continuant à acquérir de nouveaux droits grâce aux cotisations versées sur l’activité résiduelle.

Historiquement, avant la réforme de 2023, l’accès était ouvert dès l’âge légal de la retraite moins deux ans, ce qui permettait une entrée dans le dispositif à 60 ans pour les générations soumises à un âge légal de 62 ans. La réforme des retraites portée par le gouvernement de Élisabeth Borne, Première ministre, et votée en 2023, a relevé l’âge d’ouverture de la retraite progressive à 62 ans, ce qui a réduit la portée du dispositif, notamment pour les salariés nés après 1968. Le décret n?2025-681 du 15 juillet 2025, pris en application de l’ANI du 14 novembre 2024 sur l’emploi des salariés expérimentés, a rétabli un seuil uniforme de 60 ans pour toutes les générations, avec un minimum de 150 trimestres d’assurance validés, mesure officiellement présentée par le Ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités en 2025.

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  • RĂ©duction d’activitĂ© entre 40 % et 80 % d’un temps plein pour les salariĂ©s du privĂ©, seuil portĂ© Ă  50-90 % dans la fonction publique d’État et la fonction publique territoriale et hospitalière, selon le Service des Retraites de l’État et la CNRACL.
  • Versement d’une fraction de la pension de retraite de base et complĂ©mentaire, proportionnelle Ă  la rĂ©duction d’activitĂ©.
  • Maintien des droits Ă  retraite pendant la pĂ©riode de retraite progressive, grâce aux cotisations calculĂ©es sur le salaire Ă  temps partiel ou sur les revenus rĂ©duits des non-salariĂ©s.

Si l’on compare avec nos voisins, les études publiées par des organismes comme la Commission européenne ou l’OCDE montrent que les dispositifs de fin de carrière à temps partiel sont beaucoup plus utilisés en Allemagne, aux Pays-Bas ou en Suède, où la flexibilité entre emploi et retraite est davantage intégrée. En France, les estimations relayées par des acteurs spécialisés en retraite situent l’usage du dispositif autour de 0,5 % des actifs, ce qui illustre un potentiel de développement considérable, surtout après l’abaissement officiel de l’âge d’accès en septembre 2025.

Conditions d’accès à la retraite progressive en 2025 #

Le cadre posé par le Ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités est strict, mais lisible. Pour qu’un assuré puisse bénéficier de la retraite progressive à compter du 1er septembre 2025, plusieurs conditions cumulatives doivent être satisfaites. La première condition est l’âge minimal de 60 ans, quelle que soit l’année de naissance, ce qui constitue un changement notable pour les générations nées à partir de 1964 et au-delà, désormais soumises à un âge légal progressivement relevé à 64 ans.

La deuxième condition porte sur la durée d’assurance. L’assuré doit justifier d’au moins 150 trimestres, soit 37,5 années d’assurance tous régimes confondus, qu’il s’agisse du régime général géré par la CNAV, du régime agricole, des régimes spéciaux, des régimes des professions libérales gérés notamment par la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL), ou des régimes de la fonction publique.

  • Ă‚ge minimal : 60 ans Ă  la date de prise d’effet de la retraite progressive.
  • DurĂ©e d’assurance : 150 trimestres validĂ©s tous rĂ©gimes, tels qu’indiquĂ©s sur le relevĂ© de carrière consultable sur info-retraite.fr, portail officiel du Groupement d’IntĂ©rĂŞt Public Union Retraite.
  • ActivitĂ© : exercice d’un travail Ă  temps partiel compris entre 40 % et 80 % d’un temps plein pour les salariĂ©s du secteur privĂ©, et entre 50 % et 90 % pour les agents publics, selon le Service des Retraites de l’État.
  • Accord employeur : obligation d’obtenir l’accord Ă©crit de l’employeur pour la mise en place ou la modification du temps partiel, avec motivation formelle en cas de refus.

Pour les travailleurs non-salariés (artisans, commerçants, professions libérales), le Ministère du Travail précise que la condition de réduction d’activité s’apprécie via une baisse des revenus professionnels comprise entre 20 % et 60 %. Concrètement, une avocate inscrite au barreau de Lyon, France, affiliée à la Caisse nationale des barreaux français (CNBF), devra démontrer une diminution significative de ses revenus déclarés au titre du bénéfice non commercial pour être éligible, tout en continuant à s’acquitter de cotisations sur ces revenus réduits.

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Un cas concret illustre ces paramètres : un salarié né en 1965, employé d’une entreprise industrielle à Lille, Hauts-de-France, totalisant 168 trimestres à ses 60 ans en 2025, pourra demander une retraite progressive en réduisant son temps de travail à 60 % d’un temps plein, sous réserve de l’accord de son employeur. Nous considérons que cette évolution, liée aux textes de 2025, redonne une réelle portée pratique au dispositif, notamment pour les carrières longues ayant commencé avant 20 ans.

Implications financières et mode de calcul de la retraite progressive #

La question centrale pour beaucoup d’actifs concerne le revenu global pendant la période de retraite progressive. Le principe posé par la CNAV et le régime complémentaire Agirc-Arrco, qui couvre les salariés du secteur privé, est que la pension versée est proportionnelle à la réduction d’activité. Le calcul s’effectue à partir de la pension théorique à taux plein (ou à taux réduit si la durée d’assurance est incomplète) au moment de la demande, puis appliquée au pourcentage de réduction de la quotité de travail.

Concrètement, un assuré qui passe de 100 % à 50 % d’un temps plein percevra, à titre indicatif, 50 % de son salaire à temps plein, plus 50 % de sa pension théorique. Pendant cette période, il continue de cotiser sur son salaire à temps partiel, ce qui permet d’augmenter sa pension définitive lors de la liquidation totale. L’Agirc-Arrco confirme que les points de retraite complémentaire continuent à être acquis sur le salaire effectivement perçu, ce qui peut générer un gain sensible après plusieurs années de retraite progressive.

  • RĂ©duction Ă  60 % de temps de travail : rĂ©munĂ©ration Ă©gale Ă  60 % du salaire brut initial + 40 % de la pension de retraite calculĂ©e Ă  la date de la demande.
  • RĂ©duction Ă  50 % de temps de travail : rĂ©munĂ©ration Ă©gale Ă  50 % du salaire brut initial + 50 % de la pension thĂ©orique.
  • Maintien des cotisations vieillesse sur le salaire Ă  temps partiel, gĂ©nĂ©rant nouveaux trimestres et points de retraite complĂ©mentaire.

Un exemple chiffré permet de mesurer l’impact. Supposons une salariée du secteur bancaire, employée chez BNP Paribas, groupe bancaire français, à Paris, disposant d’une pension théorique de 2 000 € nets par mois à 60 ans et d’un salaire brut temps plein de 3 000 € (environ 2 300 € nets). Si elle choisit un mi-temps : salaire net approximatif de 1 150 € (50 % de 2 300 €) et pension de 1 000 € (50 % de 2 000 €), soit un revenu total d’environ 2 150 € nets, contre 2 300 € en poursuite à temps plein sans retraite progressive. Nous considérons que l’écart de revenu, couplé à un gain substantiel de temps libre, peut être jugé acceptable, surtout si l’assurée dispose d’une épargne retraite complémentaire via un Plan d’Épargne Retraite (PER) ouvert auprès d’un acteur comme Crédit Agricole Assurances ou BNP Paribas Cardif.

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Les textes prévoient une surveillance des revenus. Si le cumul salaire à temps partiel + pension de retraite progressive atteint ou dépasse un certain seuil (souvent la moyenne des revenus des cinq dernières années, selon les pratiques décrites par les caisses), la retraite progressive peut être révisée, voire suspendue. Nous recommandons l’usage du simulateur officiel proposé sur info-retraite.fr et des outils des assureurs comme Meilleurtaux Placement, qui a publié en septembre 2025 une analyse chiffrée détaillée sur le sujet, pour calibrer précisément la quotité de travail, et arbitrer entre revenu immédiat et droits futurs.

Avantages pour les salariés et pour les employeurs #

Les bénéfices de la retraite progressive ne se limitent pas à un ajustement purement financier. Sur le plan humain et organisationnel, nous observons, à travers les études syndicales menées par la CFDT, confédération syndicale française, et les données collectées par des groupes comme Groupama, une amélioration sensible de la qualité de vie des salariés seniors. Une enquête interne relayée en 2024 par la CFDT Retraités faisait état d’une hausse d’environ 20 % de la satisfaction déclarée chez les salariés ayant opté pour un temps partiel de fin de carrière accompagné d’un dispositif de retraite progressive.

Pour les entreprises de plus de 300 salariés, la loi du 24 octobre 2025 transposant l’ANI du 14 novembre 2024 sur l’emploi des salariés expérimentés impose une négociation périodique sur la gestion des fins de carrière, incluant la retraite progressive, au moins tous les quatre ans. Cela concerne des groupes comme Renault Group ou Orange, opérateur télécom, qui doivent intégrer ces dispositifs dans leurs accords seniors.

  • Pour les salariĂ©s : transition plus douce vers la retraite totale, prĂ©servation de la santĂ©, maintien d’un lien social avec l’équipe.
  • Pour les employeurs : transfert progressif des compĂ©tences, adaptation des effectifs, rĂ©duction des risques liĂ©s aux dĂ©parts massifs de profils expĂ©rimentĂ©s.
  • Pour les systèmes de retraite : meilleure poursuite d’activitĂ© des seniors, ce qui allège la charge immĂ©diate sur les rĂ©gimes.

Un témoignage issu d’un cas réel retravaillé, chez Groupama Loire Bretagne à Rennes, est parlant : un cadre commercial de 62 ans est passé à 60 % de temps de travail avec retraite progressive, déclarant conserver environ 95 % de son revenu antérieur grâce à la combinaison salaire + pension partielle + épargne salariale. Selon notre analyse, ce type de configuration devient plus accessible avec l’ouverture dès 60 ans, car elle permet d’ajuster le scénario de fin de carrière sur une plus longue période, souvent entre 4 et 7 ans, en modulant progressivement la quotité de travail.

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Limites, inconvénients et risques du dispositif #

Malgré ses atouts, la retraite progressive comporte des limites que nous devons regarder avec lucidité. Le premier obstacle est la dépendance à l’accord de l’employeur. Le texte issu du décret n?2025-681 et les commentaires d’avocats en droit social, comme ceux du cabinet Voltaire Avocats à Paris, rappellent que le refus est possible, mais qu’il doit être motivé par écrit, notamment en cas d’incompatibilité avec la bonne marche de l’entreprise ou de tensions fortes de recrutement sur certains postes. Le silence de l’employeur pendant deux mois vaut acceptation, ce qui constitue un levier pour les salariés bien accompagnés par leurs représentants.

Un deuxième risque tient à la présence éventuelle d’une décote si la durée d’assurance à 60 ans reste inférieure à la durée requise pour le taux plein (souvent située entre 166 et 172 trimestres selon l’année de naissance, suivant les tableaux officiels de la CNAV). Accepter une retraite progressive avec une pension partielle calculée sur une base déjà décotée peut ancrer un niveau de pension finale moins favorable, même si les cotisations ultérieures peuvent améliorer un peu la situation.

  • Risque de refus employeur en cas de nĂ©cessitĂ© de prĂ©sence Ă  temps plein, notamment dans les petites structures ou les secteurs en tension comme la santĂ© ou le bâtiment.
  • Risque de dĂ©cote si l’assurĂ© n’a pas atteint la durĂ©e d’assurance requise pour le taux plein Ă  l’entrĂ©e dans le dispositif.
  • Suppression de la retraite progressive en cas de reprise d’une activitĂ© Ă  temps plein ou de hausse des revenus au-delĂ  des limites fixĂ©es par les caisses.

Nous estimons que ce dispositif nécessite un travail préparatoire sérieux, en particulier dans les entreprises sans accord seniors structuré. Un exemple typique : un agent de maîtrise dans une société de transport urbain à Marseille, Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui sollicite une réduction d’activité alors que son poste est déjà difficile à pourvoir, risque un refus justifié par des contraintes de service. À l’inverse, dans une grande entreprise de services numériques comme Capgemini, groupe de conseil en technologie, la souplesse d’organisation peut faciliter la mise en place de temps partiels modulés, mais la négociation doit être anticipée via le Comité social et économique (CSE).

Démarches administratives pour demander une retraite progressive #

La procédure de mise en œuvre de la retraite progressive reste administrative, mais elle suit une logique claire. La première étape consiste à vérifier sa situation sur le portail officiel info-retraite.fr, qui centralise les relevés de carrière issus de plus de 35 régimes de retraite. Nous conseillons de télécharger son relevé actualisé et son estimation indicative globale, puis de vérifier le nombre de trimestres validés et les périodes manquantes.

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Ensuite, l’assuré doit se tourner vers l’employeur. Le Ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités recommande une demande formalisée, idéalement par lettre recommandée avec accusé de réception, précisant la quotité de travail souhaitée (par exemple 60 %, 70 % ou 80 %) et la date envisagée de passage en retraite progressive. Une anticipation d’environ 5 mois avant la date de début souhaitée reste pertinente pour coordonner les agendas de l’entreprise et les délais de traitement des caisses.

  • Consultation prĂ©alable du compte sur info-retraite.fr et, si besoin, rendez-vous avec un conseiller de la CNAV ou d’un cabinet spĂ©cialisĂ© comme Neovia Retraite.
  • Demande d’amĂ©nagement du temps de travail auprès de l’employeur, via une lettre dĂ©taillant durĂ©e, quotitĂ©, date de dĂ©but et mention explicite de la finalitĂ© de retraite progressive.
  • DĂ©pĂ´t du dossier de retraite progressive auprès de la caisse de base (par exemple la CARSAT ĂŽle-de-France) et de la caisse complĂ©mentaire Agirc-Arrco, avec un dĂ©lai moyen de traitement annoncĂ© de l’ordre de 4 mois.

Les documents à fournir incluent généralement les derniers bulletins de salaire, une attestation de l’employeur mentionnant la quotité de temps partiel, le relevé de carrière, une pièce d’identité, et, pour certains régimes, des attestations de non-liquidation préalable des autres pensions. Nous considérons judicieux de préparer des arguments en amont, axés sur le transfert de compétences, l’accompagnement de juniors ou la participation à des missions de tutorat, surtout dans les secteurs où la ressource humaine expérimentée est stratégique, comme l’aéronautique ou la santé.

Passage de la retraite progressive à la retraite définitive #

Le passage de la retraite progressive à la retraite totale obéit à des règles claires. L’assuré peut choisir de liquider définitivement l’ensemble de ses pensions dès qu’il atteint l’âge légal assorti de la durée d’assurance requise pour un taux plein, ou, à défaut, à l’âge du taux plein automatique fixé à 67 ans. À la liquidation définitive, la pension est recalculée en intégrant l’ensemble des droits acquis pendant la retraite progressive, ce qui peut conduire à une augmentation sensible par rapport à la pension partielle versée pendant la période de transition.

Les caisses, notamment l’Agirc-Arrco et la CNAV, prévoient une démarche spécifique de demande de liquidation définitive, souvent réalisable en ligne via le portail lassuranceretraite.fr ou les espaces personnels des caisses complémentaires. Un délai de 4 à 6 mois reste prudent pour éviter toute rupture de paiement lors du basculement. Notre recommandation, appuyée par les analyses diffusées par des acteurs comme Meilleurtaux Placement en 2025, consiste à simuler plusieurs dates possibles de liquidation totale pour mesurer l’effet cumulatif des trimestres supplémentaires et des points complémentaires acquis pendant la retraite progressive.

  • Option de liquidation totale Ă  l’âge lĂ©gal (64 ans pour les gĂ©nĂ©rations nĂ©es Ă  partir de 1968), sous rĂ©serve d’avoir la durĂ©e d’assurance requise.
  • PossibilitĂ© de prolonger l’activitĂ© et la retraite progressive jusqu’à 67 ans, âge du taux plein automatique, ce qui gĂ©nère selon les cas une surcote sur la pension de base.
  • NĂ©cessitĂ© de recalibrer son budget global Ă  ce moment, en prenant en compte l’arrĂŞt dĂ©finitif du salaire et le recours Ă©ventuel Ă  l’épargne retraite (PER, assurance vie, immobilier locatif).

Un scénario typique : une salariée démarre sa retraite progressive à 60 ans à 60 % de temps de travail, la poursuit jusqu’à 64 ans, puis décide de liquider totalement ses pensions. Elle aura cumulé quatre années supplémentaires de cotisations, des points complémentaires, et un ajustement possible de sa pension de base. Dans notre analyse, cette approche hybride, combinant baisse de temps de travail en fin de carrière et maximisation des droits, s’adresse particulièrement aux actifs ayant une carrière complète, souhaitant préserver leur santé sans sacrifier excessivement leurs droits futurs.

Conclusion : notre avis sur la retraite progressive Ă  60 ans en 2025 #

Avec l’abaissement de l’âge d’accès à 60 ans à compter du 1er septembre 2025, la retraite progressive devient un instrument structurant de gestion de fin de carrière, à la croisée du droit de la sécurité sociale, du droit du travail et de la stratégie patrimoniale. L’ANI du 14 novembre 2024 et les textes subséquents, comme la loi n?2025-989 du 24 octobre 2025 sur l’emploi des salariés expérimentés, renforcent la place de ce dispositif dans les discussions collectives au sein des entreprises et des branches professionnelles.

Nous considérons que ce mécanisme mérite d’être beaucoup plus utilisé, notamment par les cadres et techniciens disposant d’une carrière longue, mais aussi par les agents publics et les indépendants dont l’activité peut être ajustée plus finement. Pour tirer pleinement parti de cette possibilité, nous vous invitons à :

  • Consulter votre relevĂ© sur info-retraite.fr et rĂ©aliser des simulations chiffrĂ©es.
  • Échanger avec votre service des ressources humaines, votre CSE ou un conseiller spĂ©cialisĂ© en retraite, afin de prĂ©parer une demande structurĂ©e.
  • Articuler la retraite progressive avec vos autres leviers de revenus (PER, assurance vie, Ă©pargne salariale, immobilier locatif) pour viser un niveau de vie stable entre 60 et 67 ans.

À nos yeux, la retraite progressive, telle que refondée en 2025, constitue l’un des dispositifs les plus pertinents pour concilier enjeux de santé, transmission des compétences et soutenabilité financière des retraites. À condition d’être anticipée, négociée et simulée avec rigueur, elle offre une alternative crédible au schéma binaire plein temps / retraite totale ? qui ne correspond plus aux aspirations d’une large partie des actifs en France.

đź”§ Ressources Pratiques et Outils #

📍 Sapiendo Retraite

Adresse : 33 avenue du Maine, 75015 Paris
Téléphone : 01 76 35 06 20
Site : sapiendo-retraite.fr
Prestations : bilan retraite, optimisation, accompagnement démarches (tarifs autour de 250–500 € l’étude individuelle selon options).

🛠️ Outils et Calculateurs

Utilisez les simulateurs de retraite progressive disponibles sur les sites suivants :
Simulateur Sapiendo (accès via compte payant)
Simulateurs Retraite.com (intégrant la retraite progressive après réforme 2023–2025).

👥 Communauté et Experts

Pour des conseils personnalisés, contactez :
– **TGS France** : 20 rue Brunel, 75017 Paris, TĂ©lĂ©phone : 02 41 96 80 80, Site : tgs-france.fr (audit de droits, simulation retraite progressive).
– **Altis Conseil** : 3 rue de la Barre, 49000 Angers, Site : altis-conseil.fr (conseil retraite progressive pour artisans, commerçants, indĂ©pendants).

💡 Résumé en 2 lignes :
Accédez à des ressources et outils pour optimiser votre retraite progressive, notamment via Sapiendo et TGS France. Profitez des simulateurs en ligne pour mieux planifier votre transition vers la retraite.

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